Tanahleng

Mes premiers pas vers le zéro déchet

Depuis quelques mois, je tente de réduire la quantité de déchets que je produis. Bilan en deux questions : où en suis-je ? Pour aller où ?

Où j’en suis

Voici l’état actuel de ma production de déchets et de mes efforts pour la réduire :

  • Aujourd’hui, je n’utilise plus de nouveau sac plastique. Sauf accident, je réutilise toujours mon propre sac, que ce soir pour acheter des fruits ou pour transporter d’autres produits, et je refuse les sacs neufs que l’on me propose.

  • J’ai commencé à apporter mes propres récipients lorsque je souhaite emporter à boire ou à manger : gobelet réutilisable pour les boissons achetées à l’extérieur, Tupperware dans les buffets taïwanais. Malheureusement, il m’arrive encore trop souvent d’emporter à manger des plats emballés dans des boîtes jetables en plastique ou autre matériau pas très ami-ami avec la Terre.

  • En général, j’achète assez peu d’objets et consomme peu autrement que par nécessité. Mais lorsque j’achète, je ne fais pas d’effort particulier pour choisir des articles dont l’emballage, la fabrication et le recyclage sont bons pour l’environnement.

Où je vais

Atteindre le 100% zéro déchet m’est impossible sans transformer radicalement mon mode de vie et n’est donc pas mon objectif. Cependant, étant un être humain, je suis en mesure de changer mes habitudes, petit à petit. Voici mes objectifs concrets pour 2018 :

  • Ne plus produire de déchet venant de plats à emporter, ce que je fais souvent. À partir d’aujourd’hui, samedi 14 avril 2018, si je compte prendre à emporter, j’apporterai systématiquement mon propre récipient. Si le restaurant refuse de l’utiliser, je mangerai sur place, ou mangerai dans un autre restaurant.

  • Choisir un produit de consommation courant, dont le processus de fabrication et l’emballage ne sont pas respectueux de l’environnement, et qui n’a pas d’alternative écologique, puis apprendre à le fabriquer moi-même. Je n’ai pas la débrouillardise de ma grande-sœur, capable de faire son propre dentifrice, mais je suis capable de trouver au moins un produit polluant simple à fabriquer par moi-même et donc remplaçable.

  • Ne pas acheter de neuf sans m’être au préalable assuré qu’il ne m’est pas possible d’acheter la même chose d’occasion. Si je ne peux pas acheter de vieux, choisir le produit le moins nocif pour la Terre. Parallèlement, ne pas jeter sans avoir d’abord vérifié que je ne peux pas donner. Ces vérifications doivent devenir un réflexe.

J’ai retenu ces quelques objectifs, car ils sont suffisamment faciles pour être réalisables, tout en ayant un impact réel et mesurable sur ma production de déchet.

C’est parti !

Hasta la vista, baby

Annexe : pourquoi le zéro déchet ?

(avertissement : sautez cette partie si vous n’aimez pas les vérités qui dérangent)

Pourquoi le zéro déchet ? Par gratitude. Je suis reconnaissant d’être né sur une planète dans un aussi bon état, si ce n’est meilleur, que celle qu’ont reçu les générations précédentes.

Ma responsabilité, en tant qu’individu faisant partie de ce tout qu’est la planète Terre, est donc de faire en sorte que les prochains arrivants héritent d’un environnement dans un état au moins aussi bon, voire meilleur, que celui que j’ai reçu.

Aujourd’hui, sur tout ce que nous produisons de déchets, seule une partie est recyclée, et de cette partie recyclée, seule une faible proportion peut réellement être réutilisée à 100%. Le reste s’échappe pour former un continent de plastique au large de nos côtes, s’accumule dans des décharges loin de nos yeux fragiles, s’infiltre dans notre eau courante et notre chaîne alimentaire. Ce mode de vie du début du XXIe siècle (consommateur - jeteur) n’est pas soutenable.

Je ne suis qu’une goutte dans l’océan et mon action aura au mieux un impact divisé par sept milliard. Mais je serai une goutte pensante et agissante.

14 avril 2018